Victor Bouleau, droit dans le mille !
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- Catégorie : Actualités
- Création : mardi 5 octobre 2021 11:00
Licencié à la Compagnie d’Arc Jeanne Hachette, Victor Bouleau, 16 ans, a passé l’été à décocher ses flèches au plus haut niveau international.
148 points sur 150 possibles, soit 13 flèches en plein mille (dans un cercle de 8 cm de diamètre à 50 m de distance) et 2 flèches dans le 9 ! Dès sa première année de pratique du tir à l’arc à poulies - qu’il a apprise seul -, le jeune Beauvaisien, Victor Bouleau, a réussi l’exploit d’établir un nouveau record de France cadet, malgré la pression d’un quart de finale de championnat de France (26-27 juillet), auquel il a finalement terminé 2ème cadet.
À Bucarest, Victor a pris la 7ème place, après s’être incliné justement contre un archer turc, futur vainqueur de l’épreuve européenne, contre qui il a toutefois pris sa revanche la semaine suivante à Wroclaw, où le Beauvaisien a terminé à la 9ème place mondiale. « Ces expériences m’ont donné l’envie de continuer et de réussir », confie cet autodidacte du tir à l’arc à poulies, dont la marge de progression est encore importante.
Victor Bouleau n’est toutefois pas un novice des pas de tir. Lui et son père les ont découverts à Agnetz, quand Victor avait 12 ans : « J’ai aimé : c’est un sport à la fois physique et mental, et c’est une sensation très satisfaisante de toucher le milieu de la cible. » Le garçon a d’abord pratiqué l’arc nu (sans viseur) dont il est devenu champion de France en 2020.
Il a alors voulu s’essayer à l’arc à poulies, une arme plus concurrentielle - avec des épreuves internationales -, plus puissante et nécessitant aussi des connaissances en mécanique pour réaliser les meilleurs réglages selon les conditions météorologiques. Il a aussi rejoint le club de sa ville de Beauvais, la Compagnie Jeanne Hachette, qui dispose d’un pas de tir plus performant. Il s’y astreint à trois entraînements hebdomadaires, qu’il complète avec du coaching mental, pour apprendre à maîtriser le stress de la compétition, et du renforcement athlétique (VTT, course à pied, musculation). « Ça représente 15-16h par semaine » , dénombre celui qui s’est même aménagé un espace de tir chez ses parents – « bien utile pendant les confinements » - pour répéter inlassablement ses gammes.
Bien qu’il donne priorité à ses études et à son année de Terminale au lycée Saint-Esprit, Victor Bouleau garde dans le viseur les grandes compétitions internationales, avec l’ambition d’y briller et l’espoir (réaliste) que l’arc à poulies rejoigne l’arc classique parmi les disciplines olympiques.
Le nouvel espoir du tir à l’arc a même réalisé ce score une deuxième fois durant la saison ; ses performances répétées lui ont ainsi ouvert les portes de l’équipe de France, avec laquelle il a participé à ses premières compétitions internationales : la junior cup européenne en Roumanie (2-7 août), puis le championnat du monde jeunes en Pologne (9-15 août). « Ça m’a plu de me confronter à cette concurrence étrangère et d’échanger avec les autres archers, rapporte le champion. Certains ont un autre niveau d’entraînement, 6h par jour par exemple pour les Turcs. »
À Bucarest, Victor a pris la 7ème place, après s’être incliné justement contre un archer turc, futur vainqueur de l’épreuve européenne, contre qui il a toutefois pris sa revanche la semaine suivante à Wroclaw, où le Beauvaisien a terminé à la 9ème place mondiale. « Ces expériences m’ont donné l’envie de continuer et de réussir », confie cet autodidacte du tir à l’arc à poulies, dont la marge de progression est encore importante.
Victor Bouleau n’est toutefois pas un novice des pas de tir. Lui et son père les ont découverts à Agnetz, quand Victor avait 12 ans : « J’ai aimé : c’est un sport à la fois physique et mental, et c’est une sensation très satisfaisante de toucher le milieu de la cible. » Le garçon a d’abord pratiqué l’arc nu (sans viseur) dont il est devenu champion de France en 2020.
Il a alors voulu s’essayer à l’arc à poulies, une arme plus concurrentielle - avec des épreuves internationales -, plus puissante et nécessitant aussi des connaissances en mécanique pour réaliser les meilleurs réglages selon les conditions météorologiques. Il a aussi rejoint le club de sa ville de Beauvais, la Compagnie Jeanne Hachette, qui dispose d’un pas de tir plus performant. Il s’y astreint à trois entraînements hebdomadaires, qu’il complète avec du coaching mental, pour apprendre à maîtriser le stress de la compétition, et du renforcement athlétique (VTT, course à pied, musculation). « Ça représente 15-16h par semaine » , dénombre celui qui s’est même aménagé un espace de tir chez ses parents – « bien utile pendant les confinements » - pour répéter inlassablement ses gammes.