Olivier Lenormant
a fait du BRC
un poids lourd du sport beauvaisien
À la tête d’un groupe d’entreprises employant 550 salariés, Olivier Lenormant est aussi président du Beauvais Rugby Club (BRC) qu’il a contribué à hisser parmi les clubs phares du rugby des Hauts-de-France et du sport beauvaisien.
Président du Groupe Lenormant, développé à partir de l’entreprise beauvaisienne fondée par son arrière-grand-père, Olivier Lenormant gère ses activités professionnelles en famille ; ce même esprit de famille qu’il a trouvé, très jeune, dans le monde de l’ovalie et qu’il s’attache aujourd’hui à préserver précieusement.
« J’ai commencé le rugby à Beauvais à l’âge de 6 ans, il y a tout juste 40 ans, se rappelle-t-il. Mon père jouait, mes frères et cousins aussi ; ma mère entrainait les jeunes. J’ai aimé les valeurs de ce sport : partir au combat avec les copains - ça fait des amis pour la vie ; le besoin de compter sur les autres, de jouer ensemble pour pouvoir gagner ; le fait de travailler, que le travail paie ; et en même temps l’ambiance, le côté festif… »
Gestion humaine
Olivier Lenormant a joué au haut niveau (en Fédérale 3) jusqu’à ses 33 ans, au poste de demi de mêlée, le poste des stratèges et des meneurs d’hommes. Pas surprenant donc qu’il ait poursuivi l’aventure au BRC en devenant l’un de ses dirigeants, d’abord dans la formation des jeunes, puis dans l’administration du club jusqu’à prendre la relève, en 2011, du président Gérard Julien en partance vers de nouvelles responsabilités professionnelles.
« Cette fonction de président, c’est passionnant, ça prend beaucoup de temps mais ça donne envie d’aller plus haut, explique-t-il. Un club, c’est comme une entreprise : on gère des Hommes avec un grand H. Or j’ai une super équipe de bénévoles et d’entraineurs, plein de gens compétents qui font vivre le club au quotidien ; je m’occupe plus spécifiquement de l’organisation du club et du développement du budget. »
Objectif Fédérale 1
Toujours cet esprit collectif qui fait la force au rugby, et qui doit permettre au BRC d’atteindre ses ambitions de Fédérale 1, soit le 3ème plus haut niveau national. « Le plus tôt serait le mieux, on l’espère dès cette année » , réaffirme le président, qui insiste aussi sur la nécessité pour le club de continuer à se structurer s’il veut pouvoir évoluer durablement dans cette division semi-professionnelle encore jamais atteinte par le club.
Le stade Pierre Brisson (10 000 places), où l’équipe fanion évolue depuis l’automne 2016, est déjà une enceinte digne de cet objectif : « Nous avons multiplié la fréquentation par trois et augmenté les recettes, se félicite Olivier Lenormant C’est aussi une installation formidable pour attirer les joueurs ; ils ont les yeux qui pétillent à l’idée d’y jouer. »
Le président sait que la compétitivité sportive passe par le recrutement de joueurs aguerris à ce championnat de Fédérale 1 mais il entend donner leur chance aux jeunes joueurs du cru. Ces dernières années, le club a intensifié son travail de formation des talents les plus prometteurs. Avec déjà une certaine réussite puisque les Beauvaisiens se font de plus en plus présents dans les sélections jeunes des Hauts-de-France et que quelques éléments ont même été recrutés par des centres de formation de clubs professionnels. Mais point de frustration pour le président vis-à-vis de ces départs : « Au contraire, c’est une forme de reconnaissance. Ce sont des jeunes qui perceront au plus haut niveau, je le leur souhaite, ou qui reviendront chez nous. Beauvais est aujourd’hui un club connu et reconnu dans le paysage rugbystique français. »
Le BRC est aussi une locomotive pour le sport beauvaisien. Les supporteurs – et notamment un public familial - sont de plus en plus nombreux à venir encourager leur « Red Army », et Olivier Lenormant souhaite s’appuyer sur cette dynamique pour ouvrir la pratique de son sport et partager ses valeurs avec un maximum de Beauvaisiens. Le club a déjà diversifié son offre de rugby et veut continuer de développer le rugby féminin, le rugby handisport ainsi que le rugby à 5, pour le jeu sans les contacts. Formation, compétition et loisirs… un « pack » complet que l’ancien demi de mêlée continuera d’orchestrer pour pousser le BRC vers la ligne d’essai.
« J’ai commencé le rugby à Beauvais à l’âge de 6 ans, il y a tout juste 40 ans, se rappelle-t-il. Mon père jouait, mes frères et cousins aussi ; ma mère entrainait les jeunes. J’ai aimé les valeurs de ce sport : partir au combat avec les copains - ça fait des amis pour la vie ; le besoin de compter sur les autres, de jouer ensemble pour pouvoir gagner ; le fait de travailler, que le travail paie ; et en même temps l’ambiance, le côté festif… »
Gestion humaine
Olivier Lenormant a joué au haut niveau (en Fédérale 3) jusqu’à ses 33 ans, au poste de demi de mêlée, le poste des stratèges et des meneurs d’hommes. Pas surprenant donc qu’il ait poursuivi l’aventure au BRC en devenant l’un de ses dirigeants, d’abord dans la formation des jeunes, puis dans l’administration du club jusqu’à prendre la relève, en 2011, du président Gérard Julien en partance vers de nouvelles responsabilités professionnelles.
« Cette fonction de président, c’est passionnant, ça prend beaucoup de temps mais ça donne envie d’aller plus haut, explique-t-il. Un club, c’est comme une entreprise : on gère des Hommes avec un grand H. Or j’ai une super équipe de bénévoles et d’entraineurs, plein de gens compétents qui font vivre le club au quotidien ; je m’occupe plus spécifiquement de l’organisation du club et du développement du budget. »
Objectif Fédérale 1
Toujours cet esprit collectif qui fait la force au rugby, et qui doit permettre au BRC d’atteindre ses ambitions de Fédérale 1, soit le 3ème plus haut niveau national. « Le plus tôt serait le mieux, on l’espère dès cette année » , réaffirme le président, qui insiste aussi sur la nécessité pour le club de continuer à se structurer s’il veut pouvoir évoluer durablement dans cette division semi-professionnelle encore jamais atteinte par le club.
Le stade Pierre Brisson (10 000 places), où l’équipe fanion évolue depuis l’automne 2016, est déjà une enceinte digne de cet objectif : « Nous avons multiplié la fréquentation par trois et augmenté les recettes, se félicite Olivier Lenormant C’est aussi une installation formidable pour attirer les joueurs ; ils ont les yeux qui pétillent à l’idée d’y jouer. »
Le président sait que la compétitivité sportive passe par le recrutement de joueurs aguerris à ce championnat de Fédérale 1 mais il entend donner leur chance aux jeunes joueurs du cru. Ces dernières années, le club a intensifié son travail de formation des talents les plus prometteurs. Avec déjà une certaine réussite puisque les Beauvaisiens se font de plus en plus présents dans les sélections jeunes des Hauts-de-France et que quelques éléments ont même été recrutés par des centres de formation de clubs professionnels. Mais point de frustration pour le président vis-à-vis de ces départs : « Au contraire, c’est une forme de reconnaissance. Ce sont des jeunes qui perceront au plus haut niveau, je le leur souhaite, ou qui reviendront chez nous. Beauvais est aujourd’hui un club connu et reconnu dans le paysage rugbystique français. »
Le BRC est aussi une locomotive pour le sport beauvaisien. Les supporteurs – et notamment un public familial - sont de plus en plus nombreux à venir encourager leur « Red Army », et Olivier Lenormant souhaite s’appuyer sur cette dynamique pour ouvrir la pratique de son sport et partager ses valeurs avec un maximum de Beauvaisiens. Le club a déjà diversifié son offre de rugby et veut continuer de développer le rugby féminin, le rugby handisport ainsi que le rugby à 5, pour le jeu sans les contacts. Formation, compétition et loisirs… un « pack » complet que l’ancien demi de mêlée continuera d’orchestrer pour pousser le BRC vers la ligne d’essai.