Luidgi Midelton
Champion du monde junior 2018
Pour sa troisième saison à l’Académie Beauvaisienne d’Escrime (ABE), Luidgi Midelton a confirmé les grands espoirs placés en lui, en décrochant, en avril 2018, le titre de champion du monde junior d’escrime !
Victorieux à la « mort subite » (14 touches à 13) en finale du championnat du monde junior contre le local Di Veroli, l’épéiste beauvaisien de 19 ans, Luidgi Midelton, a démontré qu’à ses aptitudes athlétiques (1m93) et à sa qualité d’escrime, il alliait des nerfs solides. Tous les atouts d’un futur champion.
Avec ce sacre en Italie, Luidgi Midelton a apporté à l’ABE son premier titre mondial et étoffé un palmarès personnel déjà remarquable. À ces mêmes championnats du monde, il avait porté l’équipe de France sur la 2ème marche du podium, quelques semaines seulement après avoir obtenu le bronze, encore par équipe, au championnat d’Europe junior à Sotchi (Russie).
« C’est un garçon sérieux dans le sport et dans les études, avec une excellente hygiène de vie, jusque dans son alimentation, ajoute le maître d’armes de l’ABE, Emmanuel Mortecrette. La nuit du 31 décembre, par exemple, il était dans l’avion pour Paris ; ça témoigne de son investissement. »
Luidgi Midelton revenait alors d’une semaine de vacances auprès de sa famille dans sa Guadeloupe natale, quittée 3 ans plus tôt pour venir à Beauvais.
« En cadet, j’avais déjà apprécié son potentiel ; son arrivée à l’ABE s’est faite naturellement. En Guadeloupe, on sait que c’est à la fois un club protecteur et familial, et un grand club où l’on peut progresser et réussir »
poursuit Emmanuel Mortecrette, qui peut s’appuyer sur une ambassadrice de choc, Mélissa Goram, championne de France 2017, installée dans l’Oise depuis 9 ans, dont le frère Kryss Lambert est aussi venu renforcer les rangs de l’ABE il y a 5 ans.
Ce même Kryss Lambert, copain d’enfance de Luidgi Midelton au club d’escrime de Petit-Bourg. « J’habitais à côté de la salle, j’ai essayé en CM1 par curiosité, et j’ai aimé le combat, l’adversité, la créativité aussi... faire des choses auxquelles on ne s’attend pas », se souvient Luidgi.
Le Bac en poche, les performances du jeune Guadeloupéen l’ont envoyé en métropole, à l’ABE et aussi au pôle France Relève de Reims où, pensionnaire, il a pu concilier le sport (16h d’escrime par semaine) et les études en BTS Contrôle industriel et régulation automatique.
À partir du vendredi soir, l’actuel n°2 mondial junior retrouve, à Beauvais, un environnement propice à son épanouissement auprès de ses amis antillais et d’Emmanuel Mortecrette chez qui il passe régulièrement le week-end.
« La 1ère année a été difficile. La nouvelle organisation, le climat... À 17 ans, je n’avais pas la maturité pour gérer cette autonomie. L’ABE a facilité mon adaptation » se confie Luidgi Midelton, qui doit aussi jongler avec les nombreuses compétitions à l’étranger - compétitions auxquelles il participe désormais en senior, avec un certain succès. Lors de l’épreuve de coupe du monde de Vancouver (Canada), en février 2019, il a battu le n°2 mondial, Bogdan Nikishin, et obtenu une prometteuse 16ème place !
En poursuivant son apprentissage du plus haut niveau, l’épéiste beauvaisien voit loin et grand ; il rêve d’olympisme depuis son plus jeune âge et se projette déjà vers les JO de Paris en 2024, quand son talent et sa rigueur dans le travail devraient avoir fait de lui un escrimeur aguerri.
Avec ce sacre en Italie, Luidgi Midelton a apporté à l’ABE son premier titre mondial et étoffé un palmarès personnel déjà remarquable. À ces mêmes championnats du monde, il avait porté l’équipe de France sur la 2ème marche du podium, quelques semaines seulement après avoir obtenu le bronze, encore par équipe, au championnat d’Europe junior à Sotchi (Russie).
« C’est un garçon sérieux dans le sport et dans les études, avec une excellente hygiène de vie, jusque dans son alimentation, ajoute le maître d’armes de l’ABE, Emmanuel Mortecrette. La nuit du 31 décembre, par exemple, il était dans l’avion pour Paris ; ça témoigne de son investissement. »
Luidgi Midelton revenait alors d’une semaine de vacances auprès de sa famille dans sa Guadeloupe natale, quittée 3 ans plus tôt pour venir à Beauvais.
« En cadet, j’avais déjà apprécié son potentiel ; son arrivée à l’ABE s’est faite naturellement. En Guadeloupe, on sait que c’est à la fois un club protecteur et familial, et un grand club où l’on peut progresser et réussir »
poursuit Emmanuel Mortecrette, qui peut s’appuyer sur une ambassadrice de choc, Mélissa Goram, championne de France 2017, installée dans l’Oise depuis 9 ans, dont le frère Kryss Lambert est aussi venu renforcer les rangs de l’ABE il y a 5 ans.
Ce même Kryss Lambert, copain d’enfance de Luidgi Midelton au club d’escrime de Petit-Bourg. « J’habitais à côté de la salle, j’ai essayé en CM1 par curiosité, et j’ai aimé le combat, l’adversité, la créativité aussi... faire des choses auxquelles on ne s’attend pas », se souvient Luidgi.
Le Bac en poche, les performances du jeune Guadeloupéen l’ont envoyé en métropole, à l’ABE et aussi au pôle France Relève de Reims où, pensionnaire, il a pu concilier le sport (16h d’escrime par semaine) et les études en BTS Contrôle industriel et régulation automatique.
À partir du vendredi soir, l’actuel n°2 mondial junior retrouve, à Beauvais, un environnement propice à son épanouissement auprès de ses amis antillais et d’Emmanuel Mortecrette chez qui il passe régulièrement le week-end.
« La 1ère année a été difficile. La nouvelle organisation, le climat... À 17 ans, je n’avais pas la maturité pour gérer cette autonomie. L’ABE a facilité mon adaptation » se confie Luidgi Midelton, qui doit aussi jongler avec les nombreuses compétitions à l’étranger - compétitions auxquelles il participe désormais en senior, avec un certain succès. Lors de l’épreuve de coupe du monde de Vancouver (Canada), en février 2019, il a battu le n°2 mondial, Bogdan Nikishin, et obtenu une prometteuse 16ème place !
En poursuivant son apprentissage du plus haut niveau, l’épéiste beauvaisien voit loin et grand ; il rêve d’olympisme depuis son plus jeune âge et se projette déjà vers les JO de Paris en 2024, quand son talent et sa rigueur dans le travail devraient avoir fait de lui un escrimeur aguerri.